Plus besoin de prescription pour certaines prestations des infirmières à domicile
Injections intramusculaires, sous-cutanées et hypodermiques, pommades ou gouttes oculaires, sondages vésicaux, soins de plaies... Les infirmières à domicile n’auront plus besoin de prescription pour ces prestations. Objectif du ministre Vandenbroucke: alléger la charge administrative.

Les infirmières à domicile n’auront plus besoin de prescription pour toute une série de prestations chez les patients. La mesure permet de réduire les tracasseries administratives. Il s’agit, entre autres, des injections intramusculaires, sous-cutanées et hypodermiques, de l’administration de pommades ou de gouttes pour les yeux, de sondages vésicaux, de soins des plaies, etc. « Nous faisons en sorte que les prestataires de soins à domicile puissent consacrer un maximum de temps à leurs patients. Nous continuons de réduire les tracasseries administratives au quotidien. Les soins redeviennent faisables. De cette manière, nous prenons soin du personnel des soins de santé. De plus, les patients ne devront plus se rendre inutilement chez le médecin pour obtenir des prescriptions pour des prestations », indique le ministre des Affaires sociales et de la Santé publique.
Le Comité de l’assurance de l’Inami a approuvé la proposition visant à accroître l’autonomie des infirmières à domicile et à réduire davantage la charge administrative. L’année dernière, les infirmières à domicile s’étaient déjà vu confier davantage de responsabilités dans le cadre d’une vaste réforme de la profession infirmière. Ces mesures permettent d’élargir les tâches des infirmières et d’améliorer la coopération. "Cette réforme entend rendre le travail plus intéressant, mais aussi réduire la charge administrative et la pression du temps", souligne le ministre dans un communiqué.
Aujourd’hui, une prescription est encore nécessaire pour l’administration d’un médicament par une infirmière à domicile. Sans cela, le patient ne peut pas prétendre à un remboursement. Désormais, cette prescription disparaît. À partir de l’automne, les patients ne devront plus veiller à disposer de ces prescriptions chez eux lorsque l’infirmière à domicile leur rend visite.