Le journal du medecinPremium

Fin de l’exportation de certaines substances dangereuses dès le 28 mai 2025

À partir du 28 mai 2025, les entreprises établies en Belgique ne pourront plus exporter certaines substances chimiques dangereuses vers des pays situés hors de l’Union européenne. Cette mesure, introduite par un arrêté royal, vise à empêcher l’envoi de substances déjà interdites (ou sévèrement restreintes d’utilisation) sur le territoire de l’UE. Elle s’inscrit dans une approche plus cohérente et responsable de la gestion mondiale des produits chimiques.

Substances dangereuse illustration

Le commerce international de certaines substances chimiques dangereuses est strictement encadré au sein de l’Union européenne, afin de contribuer à la préservation de l’environnement et la santé humaine. Bien qu’interdites ou sévèrement restreintes d’utilisation en Europe, il est toutefois permis de produire et stocker ces substances en vue de leur exportation vers des pays tiers.

La nouvelle interdiction belge vise à mettre fin à cette pratique. Elle permet de prévenir le déplacement des risques sanitaires et environnementaux vers les pays tiers qui ont souvent des capacités limitées de gestion des risques. Elle limite également le risque de réintroduction indirecte de ces substances sur notre marché, notamment via l’importation de produits alimentaires.

Cette mesure contribue ainsi à une approche plus équitable et responsable de la gestion des produits chimiques à l’échelle mondiale.

Quelles substances sont concernées ?

L’interdiction couvre des substances chimiques pures ou présentes dans des mélanges, tels que par exemple : des peintures, des produits phytopharmaceutiques ou biocides.

Les substances visées sont énumérées dans les annexes I et II de l’arrêté royal

Annexe I : acétochlore, amitraz, chlorothalonil, chlorprophame, Desmediphame, Dichlorvos, Diquat dibromide, Ferbame, Fipronil, Iprodione, Trisclosan, Mancozeb, Picoxystrobine, Methomyl, Chlorpyrifos

Annexe II : 1,3-dichloropropène, carbendazime, clothianidine, flufenoxuron, imidaclopride, permethrine, quinoxyfene, sodium dimethylarsinate, thiamethoxame, thiram

Une exception est prévue pour les substances de l’annexe II : leur exportation reste autorisée si elles sont utilisées exclusivement à des fins spécifiques encore autorisées au niveau européen.

Faites un essai gratuit!Devenez un partenaire premium gratuit pendant un mois
et découvrez tous les avantages uniques que nous avons à vous offrir.
  • checknewsletter hebdomadaire avec des nouvelles de votre secteur
  • checkl'accès numérique à 35 revues spécialisées et à des aperçus du secteur financier
  • checkVos messages sur une sélection de sites web spécialisés
  • checkune visibilité maximale pour votre entreprise
Vous êtes déjà abonné? Cliquez ici pour vous connecter
S'inscrire gratuitement

Déjà enregistré ou abonné?Cliquez ici pour vous connecter

Inscrivez-vous à notre newsletter et conservez la possibilité de vous désinscrire à tout moment. Nous garantissons la confidentialité et utilisons vos données uniquement à des fins de newsletter.
Écrit par La rédaction

Articles connexes

Oeufs contaminés : que dire à vos patients ?

Que peut dire un médecin généraliste confronté à l'inquiétude de patients qui se sont gavés d'omelettes ces dernières semaines ? les gynécologues face à des femmes enceintes inquiètes ? ce que l'on peut dire en ce 8 août et jusqu'à plus ample informé, c'est que la teneur maximale en fipronil mise en évidence jusqu'à aujourd'hui dans les oeufs interdits à la vente est de 0,096 mg/kg de très loin inférieure à la valeur limite de 0,72 mg / kg sauf dans une exploitation. l'afsca n'exclut cependant pas "de nouvelles découvertes".

Fipronil : "le danger est bien réel"

Pour le dr laurent chevallier qui signe <a href="http://www.lepoint.fr/invites-du-point/laurent-chevallier/laurent-chevallier-fipronil-on-vous-ment-14-08-2017-2149897_424.php">un éditorial (article payant) dans le point</a>, le fipronil utilisé pour débarrasser les poules pondeuses de leurs " poux rouge " est un produit qui s'accumule dans l'organisme et dans la chair. il ne faut donc pas négliger sa toxicité. en belgique, l'afsca a détecté du fipronil dans 7 entreprises considérées pourtant comme non suspectes.

Que pensez-vous des biocides?

Le spf santé publique, sécurité de la chaîne alimentaire et environnement organise une consultation publique sur le projet de plan fédéral de réduction des biocides. vous pouvez y participer jusqu'au 3 octobre.

Pour un usage raisonné des désinfectants et biocides

Une étude commandée par le spf santé publique met en évidence la résistance croissante des bactéries à certains désinfectants ou biocides. il est donc instamment demandé de suivre scrupuleusement la notice d'utilisation et de n'employer des désinfectants que lorsque c'est nécessaire. la méfianceest particulièrement de mise avec la chlorhexidine, les composés d'ammonium quaternaire et le triclosan

Magazine imprimé

Édition Récente

Lire la suite

Découvrez la dernière édition de notre magazine, qui regorge d'articles inspirants, d'analyses approfondies et de visuels époustouflants. Laissez-vous entraîner dans un voyage à travers les sujets les plus brûlants et les histoires que vous ne voudrez pas manquer.

Dans ce magazine