« Moins de médicaments temporairement indisponibles en 2024 » (AFMPS)
C’est le message essentiel qui ressort du dernier rapport de l’AFMPS (Agence fédérale des médicaments et des produits de santé) sorti de presse ce 28 juillet 2025.

L’autre élément-clé est l’occasion donnée à l’AFMPS de renforcer son rôle au niveau européen bénéficiant de la Présidence belge du Conseil de l’Union européenne (qui rassemble les chefs d’Etat européens).
Le rapport annuel rend compte, dixit l’AFMPS, « de nos activités quotidiennes et de notre engagement constant au service de la santé publique ».
Les missions de l’Agence restent inchangées, la principale étant de « garantir la sécurité, la qualité, l'efficacité et la disponibilité des médicaments et produits de santé sur le marché belge ».
Le rapport porte sur l’année 2024 et résumé quelques chiffres-clés :
-3.321 notifications d’indisponibilité temporaire de médicaments à usage humain. Une diminution de 14 % par rapport à 2023.
-6.791 notifications d’effets indésirables reçues concernant des médicaments à usage humain, soit une baisse de 15 % par rapport à 2023.
-3.766 colis postaux interceptés contenant des produits non conformes en provenance d’en dehors de l’Espace économique européen (EEE).
-2.787 inspections réalisées et 1 116 enquêtes menées.
-1.577 nouvelles autorisations de médicaments en Belgique dans la banque de données Medicinal Product Management ajoutées. Soit une hausse de 36 % par rapport à 2023.
-533 demandes d’essais cliniques traitées.
-2.809.725 notifications d’implantation et d’explantation de dispositifs médicaux reçues dans le Registre central de traçabilité (RCT).
A côté de 109 questions parlementaires traitées, la presse a le plaisir de découvrir que plus de 287 questions posées par les médias à l’Agence ont reçu une réponse. Sur une année, c'est près d'une par jour.
Lutte contre les indisponibilités
Mais pour revenir au message principal, l’Agence s’enorgeuillit du fait qu’en 2024, « le nombre de notifications d’indisponibilité temporaire de médicaments est passé de 3.841 en 2023 à 3.321. « Cette baisse s’explique par les nombreuses mesures mises en place par l’AFMPS, en collaboration avec les acteurs du secteur et les partenaires européens. Si certaines pénuries persistent, notamment pour des traitements vitaux ou pédiatriques, la majorité est désormais résolue rapidement, des alternatives sont souvent disponibles ou des recommandations sont émises pour soigner les patients au mieux. »
L’AFMPS a également profite la présidence tournante du Conseil de l’UE (janvier – juin 2024) pour resserrer, via 20 événements au moins, « la coopération et le dialogue entre les États membres et avec les institutions européennes » tout en apportant son expertise.
L’IA dans le cadre de la pharmacovigilance
L’AFMPS rappelle qu’elle développe app’s et outils numériques pour le grand public et les professionnels de santé. Ils « visent à renforcer la transparence, améliorer la traçabilité et faciliter l’accès à l’information ». L’IA est étudiée dans le cadre du travail de pharmacovigilance.
Hugues Malonne, administrateur général de l’AFMPS, ne peut donc que remercier chaleureusement ses équipes « pour leur engagement et leur motivation, valeurs essentielles qui semblent se consolider au fil des années. C’est grâce à eux et à nos partenaires que nous participons efficacement à la protection de la santé publique ».