Selon les Mutualités libres
Les médecins spécialistes accélèrent la digitalisation: 75 % d’attestations électroniques en 2025
Les Mutualités libres (Partenamut) constatent une progression importante de l’utilisation des attestations électroniques (eAttest) parmi les spécialistes: en cette fin d'année, 75% des attestations envoyées sont digitales, contre 40% au début.
Le système, plus ancré chez les généralistes et les dentistes, semble désormais adopté par les spécialistes et connaît aujourd’hui une réelle accélération. Une évolution qui fluidifie les parcours administratifs et accélère les remboursements, au bénéfice des patients et de l’ensemble du secteur.
Une adoption progressive
Durant le 1er trimestre 2025, six attestations sur dix reçues via les spécialistes étaient encore au format papier. Neuf mois plus tard, cette proportion était tombée à cinq sur dix, pour finalement clôturer l’année sous le seuil des trois attestations papier sur dix.
"Cette évolution, régulière puis clairement accélérée, illustre un changement d’habitude : le basculement vers l’eAttest est devenu la norme plutôt que l’exception", soulignent les Mutualités libres par voie de communiqué.
Remboursement plus rapide
Le circuit "papier" repose sur une succession d’étapes logistiques qui peuvent influencer les délais de remboursement... Avec l’attestation électronique, les données sont transmises de manière sécurisée et traçable, ce qui permet un traitement plus rapide: les délais pour le patient pour obtenir son remboursement tournent en moyenne autour de 48h (maximum 72h).
« Les patients bénéficient désormais de remboursements plus rapides et d’une meilleure visibilité sur leurs dépenses de santé, et les médecins peuvent se concentrer sur l’essentiel : leurs soins », se réjouit Giuseppe Di Leto, directeur 'soins de santé' aux Mutualités libres.
Bientôt obligatoire pour les kinés
La facturation électronique pour les prestations ambulatoires est obligatoire pour les généralistes, les spécialistes et les dentistes depuis le 1er septembre 2025.
La législation belge prévoit d’étendre progressivement cette obligation aux kinésithérapeutes: "selon les textes législatifs en cours d’adoption, l’obligation de transmission électronique des actes pour les kinésithérapeutes pourrait entrer en vigueur début 2027", annoncent les Mutualités libres.