Une infection chronique par la bactérie helicobacter pylori augmente le risque du cancer de l'estomac. les taux sériques d'enzymes digestives spécifiques et de marqueurs de l'inflammation et du stress oxydatif pourraient aider à estimer ce risque. il suffit de faire une prise de sang.
La pratique des endoscopies gastro-intestinales sous sédation modérée est devenue la norme de soins, quasiment dans le monde entier. toutefois, on constate encore de grandes différences nationales et internationales en matière de formation, d'administration et de monitoring de ces sédations.
Malgré les avancées thérapeutiques pour la maladie de crohn, environ la moitié des patients développent des complications nécessitant une intervention chirurgicale. une détection précoce de la maladie est cruciale pour améliorer les résultats pour les patients. le groupe de recherche canadien ccc-gem a mis au point un score de risque pour les personnes présentant une susceptibilité familiale pour cette maladie inflammatoire de l'intestin.
La prise en charge du syndrome du côlon irritable (sci) ne cesse de bouger. comme les mécanismes multifactoriels sous-jacents sont de mieux en mieux compris, le paysage thérapeutique évolue également.
Une étude de modélisation néerlandaise a cherché à savoir si le dépistage du cancer colorectal pouvait être optimisé pour les personnes présentant un risque familial. selon les auteurs, la stratégie idéale consiste à alterner la coloscopie classique avec le test immunochimique fécal (tif) non invasif, qui détecte le sang occulte dans les selles.
Lorsque les symptômes de nausées et de vomissements persistent pendant plus de quatre semaines, on parle de trouble chronique. le diagnostic différentiel est particulièrement large, et l'approche diffère selon la pathologie et le patient. l'ueg [1] et l'esnm [2] en font la synthèse dans leurs nouvelles lignes directrices [3] qui couvrent également certains syndromes spécifiques de l'axe intestin-cerveau.
Au vu du grand nombre de patients traités par chirurgie bariatrique durant la dernière décennie, le suivi postopératoire associé à cette procédure mérite toute l'attention. quelles sont les complications possibles de la chirurgie bariatrique et comment le médecin peut-il les gérer?
Après une chirurgie bariatrique, il faut tenir compte de carences en certains minéraux et vitamines. les calculs rénaux et biliaires constituent une autre complication majeure. à plus long terme, on peut parfois relever une nouvelle prise de poids.
Selon une étude irlandaise, les régimes anti-inflammatoires peuvent être utiles pour prévenir l'infection par le sars-cov-2 ou réduire la gravité du covid-19. l'alimentation a en effet un impact non négligeable sur notre capacité à lutter contre les infections.
Des biologistes ont découvert un nouveau mécanisme expliquant comment l'obésité endommage le métabolisme des muscles squelettiques. cette maladie pourrait résulter de l'absence du gène bdnf qui empêche les mitochondries de transformer les nutriments en énergie. une plante en amérique du sud pourrait en être le remède.
Selon une étude canadienne, une seule transplantation de microbiote fécal associée à une supplémentation quotidienne de fibres peu fermentescibles a permis d'améliorer sensiblement la résistance à l'insuline, en seulement six semaines, chez des patients atteints d'obésité sévère et de syndrome métabolique
Une étude montre que chez les souris castrées et chez les personnes suivant un traitement de privation androgénique, certaines bactéries intestinales communes produisent des androgènes qui sont facilement absorbés dans la circulation sanguine. ces androgènes favoriseraient la croissance du cancer de la prostate et sa résistance à l'hormonothérapie.
Des scientifiques gantois ont établi un lien potentiel entre l'alimentation et la gravité d'une infection au sars-cov-2. la majorité des patients qui finissent par tomber gravement malades ou même par mourir à l'hôpital présentent une carence nutritionnelle importante en sélénium et en zinc dans leur sang au moment de l'admission.
Un nouveau symptôme associé à la covid-19 vient peut-être d'être découvert : il s'agit du syndrome de l'anus sans repos. s'apparentant au syndrome des jambes sans repos, la gêne anale aurait été provoquée par un dysfonctionnement du système nerveux central. le cas est unique pour l'instant.
Un régime alimentaire caractérisé par des aliments sains à base de plantes est associé à un risque plus faible de contracter le covid-19, et, pour les personnes infectées par le sars-cov-2, de développer une forme sévère. un constat particulièrement pertinent dans des zones de forte privation socio-économique.
Substituer des glucides ou des protéines animales de mauvaise qualité par des glucides ou des protéines végétales de haute qualité lors du repas du soir, voilà la recette pour prendre soin de son coeur et réduire le risque de maladie cardiovasculaire.
Selon une étude chinoise, le coucher tardif et le sommeil nocturne court sont associés à un risque accru d'obésité générale et abdominale, tandis qu'une sieste plus longue pendant la journée ne permet pas de compenser cet effet négatif de nuits trop courtes, mais augmente encore le risque d'obésité abdominale, en particulier chez les femmes.
La plus grande étude du genre révèle que les personnes en surpoids ou obèses qui boivent de l'alcool amplifient considérablement l'effet nocif de l'alcool sur l'incidence des maladies du foie et la mortalité. une conclusion qui incite à la frugalité et à la sobriété.
Une étude avec un échantillon de très grande taille confirme que la consommation de cinq portions quotidiennes de fruits et légumes, dont deux sont des fruits et trois des légumes, représente la combinaison optimale en matière de santé et de longévité.
Consommer deux portions de poisson gras deux fois par semaine diminuerait d'environ un sixième le risque de problème cardiovasculaire majeur chez les personnes à haut risque, comme celles qui ont fait une crise cardiaque ou un avc par le passé. c'est la présence d'oméga-3 dans ces poissons qui apporterait cet effet préventif.