Prime de pratique intégrée : demande retardée
L’Inami a fait savoir que pour des raisons de critères Sumehr incomplets, l’introduction de la demande de prime intégrée 2024 à demander au second semestre 2025 est retardée. Le GBO appelle à l’automatisation.

L’ex-prime télématique, prime de pratique intégrée (PPI), s’échelonnant entre 1.000 et 6.000 euros selon que vous rencontrez les critères idoines, connaît une nouvelle fois des problèmes de retard d’introduction.
L’Inami a annoncé que les données reçues posaient problème, plus précisément celles liées au critère Sumehr (résumé médical partagé). Les informations transmises par un ou plusieurs hubs régionaux (Réseau Santé Wallon, Abrumet, Vitalink) ne permettent pas pour l’instant de confirmer que chaque médecin a bien téléchargé en 2024 un Sumehr pour au moins 60 % des patients dont il gérait le DMG. Des vérifications et corrections sont en cours.
Des retards récurrents, selon le GBO
Le GBO en fait une news ce jour tant les problèmes s’accumulent. Le GBO rappelle pêle-mêle :
-La PPI 2022 : ouverture des demandes seulement le 10/10/23, avec prolongation jusqu’au 15/01/24 (problèmes informatiques côté wallon et bruxellois).
-La PPI 2023 : demandes possibles uniquement à partir du 17/09/24 (données défectueuses concernant le service Chapitre IV de MyCarenet). « Ces reports successifs alimentent l’agacement des médecins et la crainte de nouveaux contretemps », pointe le GBO.
Vers une automatisation ?
Le GBO/Cartel plaide pour que l’Inami communique proactivement et automatiquement les montants calculés de la PPI, plutôt que d’imposer aux médecins une demande annuelle via ProSanté. Selon le syndicat de Lawrence Cuvelier, « l’intervention des médecins ne devrait être requise qu’en cas de contestation des scores ou de modification du numéro de compte bancaire ».
Rappelons les montants prévus en 2025 (sous réserve de publication au Moniteur belge) :
-1.000 euros (prime de base) : médecin actif sans logiciel agréé, ou atteignant moins de 5 seuils sur les critères e-services.
-3.500 euros : médecin actif avec logiciel agréé atteignant au moins 5 critères.
-4.500 euros : médecin actif avec logiciel agréé atteignant 6 critères.
-6.000 euros : médecin actif avec logiciel agréé 7 ou 8 critères.
Parmi les critères à seuil, retenons : consultation et mise à jour du Sumehr (résumé médical partagé), utilisation de Recip-e (prescriptions électroniques), utilisation de MyCarenet – Chapitre IV (gestion électronique des médicaments nécessitant une autorisation), consultation et encodage des certificats d’incapacité de travail en ligne et participation aux services eHealth supplémentaires (exemple : eAttest, eFact).