La diplomatie belge tente d'entrer en contact avec Téhéran au sujet de Djalali, prof de la VUB condamné à mort

Le ministre des Affaires étrangères Maxime Prévot a exprimé mercredi son inquiétude au sujet d'Ahmadreza Djalali. L'ambassade belge en Iran tente d'entrer en contact avec les autorités iraniennes à son sujet, indique son cabinet.
Ahmadreza Djalali, de nationalité iranienne et suédoise, ancien professeur invité à la VUB, a été déplacé deux fois ces deux derniers jours, quittant la prison d'Evin pour un endroit inconnu. Amnesty International craint qu'il ne soit exécuté, le médecin ayant été condamné à mort en 2017. La prison d'Evin, qui abrite de nombreux prisonniers politiques, a été bombardée lundi par les forces israéliennes.
"Il faut tout faire pour éviter l'irréparable", indique Maxime Prévot mercredi. Le ministre a demandé à l'ambassadeur belge à Téhéran de prendre contact sans attendre avec son homologue suédois. L'ambassadeur tente également d'avoir un contact avec les autorités iraniennes à ce sujet.
Parallèlement, l'ambassadeur iranien à Bruxelles sera "approché à très court terme". D'"autres étapes" suivront dans les prochains jours.
Le ministre parle de "différents canaux diplomatiques" utilisés pour faire pression sur Téhéran.
M. Djalali a été condamné pour espionnage pour le compte d'Israël à la suite d'un procès que l'Europe considère inéquitable et fallacieux, sur base d'aveux extorqués sous la torture.