Kinesitherapie
Pour des symptômes légers, le kiné accessible sans prescription du médecin
Les patients souffrant de symptômes légers, tels que des douleurs lombaires et autres maux de dos, devraient pouvoir, dès l'an prochain, se rendre chez le kinésithérapeute sans prescription médicale, a annoncé samedi le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke.
L'idée est aussi de permettre la téléconsultation ("traitement vidéo") à partir du 1er janvier 2026, a-t-il ajouté, à l'occasion du congrès national d'AXXON, l'association professionnelle des kinés. "Étant donné que le nombre de patients ayant besoin de kinésithérapie augmente et continuera d'augmenter dans les années à venir, ce mode de traitement peut contribuer à alléger la pression sur les soins de santé", a déclaré le ministre Vooruit.
Aujourd'hui, une ordonnance est nécessaire pour prendre rendez-vous. "Mais dans la pratique, nous constatons que les patients s'adressent souvent d'abord à un kinésithérapeute pour obtenir de l'aide. Nous avons sollicité l'avis du secteur, et les kinésithérapeutes ont réagi positivement", explique-t-on au cabinet Vandenbroucke.
Traitement par vidéo
Quant au traitement par vidéo, sur proposition du kinésithérapeute, ce sera une option si le patient y est favorable. Le principal avantage pour ce dernier réside dans son autonomie accrue, avec la possibilité d'appliquer la thérapie à domicile quand cela lui convient le mieux. Une téléconsultation dure aussi longtemps qu'une consultation normale. Le prix du ticket modérateur et le remboursement par la mutuelle restent également inchangés.
L'objectif est de déployer le système en deux phases. La première en 2026 est axée sur les symptômes légers. Plus tard, les patients présentant des symptômes plus graves pourront également en bénéficier. Toutefois, il n'est pas prévu de supprimer complètement la prescription pour le kinésithérapeute.
Les téléconsultations ont été approuvées par le Conseil des ministres de vendredi dernier.