Santé mentale

Journée mondiale

Santé mentale: le cri d'alarme de santhea

santhea santé mentaleA la veille de la Journée mondiale dédiée à la santé mentale (10 octobre), santhea, la fédération patronale des établissements et services de soins du secteur public ainsi que du secteur privé non confessionnel et non commercial, rappelle que ce secteur vital traverse une crise de prise en charge d’une ampleur inédite. 

En Belgique, près d’un lit hospitalier sur trois est lié à la santé mentale. Cette dernière n'est donc pas négligeable. "Ignorer cette réalité met en péril non seulement les patients et leurs proches, mais aussi l’équilibre de l’ensemble du système de soins", alerte santhea qui, à la veille de la Journée mondiale de la santé mentale (10 octobre), appelle les autorités à traduire rapidement leurs engagements en actes concrets et durables.

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Parler de santé mentale, c’est déjà agir

Manque de moyens, pénurie de places, difficultés de recrutement, complexité de gouvernance... Les institutions et leurs équipes sont sous pression permanente. "La santé mentale et les assuétudes ne peuvent en aucun cas devenir une variable d’ajustement budgétaire", souligne santhea, qui représente plus de 50% des lits hospitaliers wallons et qui, dans le cadre de la semaine de la santé mentale, a été auditionné en Commission santé à la Chambre.

"Nous y avons insisté sur la nécessité de reconnaître la santé mentale comme un investissement sociétal prioritaire, à la fois en matière de santé publique, de cohésion sociale et de développement économique, particulièrement en Wallonie." Si la déstigmatisation est essentielle, elle doit s’accompagner de mesures structurelles et coordonnées.

Santhea appelle à :

• Créer en Wallonie des lits K ou Kj pour enfants et adolescents.
• Convertir des lits E en lits E+ avec équipes renforcées pour les jeunes en crise.
• Renforcer les capacités résidentielles, l’Aide à la jeunesse et la prévention via l’ONE.
• Clarifier la taille optimale des unités psychiatriques (20, 24 ou 30 lits).
• Intégrer durablement les projets fédéraux B4 (360 M€/an) dans le financement légal des hôpitaux.
• Réformer le cadre juridique des réseaux de santé mentale wallons pour en améliorer gouvernance et financement.
• Mettre en cohérence la première ligne de soins avec les réseaux et services agréés, en y incluant les hôpitaux.
• Finaliser le volet “aînés” de la réforme 107.
• Coordonner mieux les appels entre le fédéral et les entités fédérées.
• Poursuivre l’investissement dans le résidentiel.
• Financer la pair-aidance au barème IFIC 12.
• Rendre la gestion des données claire pour anticiper les flux de patients.
• Développer les unités HIC avec les ressources nécessaires.

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Écrit par La rédaction9 octobre 2025
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