Des données suggèrent que les patients atteints de maladies auto-immunes ou de conditions immunosuppressives présentent un risque accru de complications liées à l'infection par le sars-cov-2, y compris celui de développer uncovid long. dans ce contexte, ernesto lopez castillo (université du colorado, à denver) a exposé les résultats d'une étude réalisée par son équipe et qui visait à comparer les patients atteints de pr et ayant développé un covid long à ceux qui ne l'ont pas développé.
S'il reste fréquent de voir des patients souffrant d'une pr légère traités notamment par antalgiques, ains, corticoïdes ou méthotrexate, les choses sont plus compliquées pour les cas plus sévères, qui se voient plutôt proposer un dmard, comme un inhibiteur du tnf. la réponse au traitement n'est pas assurée au long cours, et il peut être alors utile de passer à un tsdmard, comme un immunosuppresseur tel les inhibiteurs de janus kinase (jak). en belgique, les conditions de remboursement des jaki sont actuellement assez complexes, comme l'indique l'exemple de l'upadacitinib[1].
Depuis plus de 70 ans, les corticostéroïdes (cs) constituent un pilier du traitement des maladies rhumatismales, mais leur toxicité à long terme incite à en éviter la prescription ou, à tout le moins, à en réduire la posologie.
Comme chaque année aux journées acr convergence, un membre de la fda - en l'occurrence, ici, le rhumatologue eric gapud - évoque les mises à jour de l'agence sur les médicaments nouvellement approuvés ou les nouvelles indications pour les maladies rhumatismales, ainsi que les nouvelles mises en garde. et l'année écoulée a été bien chargée, d'après lui, même si on n'y a pas vu la trace de nouveaux médicaments - à l'exception de quelques biosimilaires.
L'étude de phase 3 reset-ravisait à évaluer un neurostimulateur du nerf vague chez 242 patients souffrant de pr modérée à sévère et présentant une réponse insuffisante ou une intolérance à au moins un b/tsdmard (médicament antirhumatismal modificateur de la maladie, biologique/synthétique ciblé). les résultats ont été présentés à l'acr convergence 2024 par john tesser, professeur adjoint de médecine à la midwestern university.
On sait que la pneumopathie interstitielle (pi) est la principale cause de décès dans la sclérodermie. alors qu'une fonction pulmonaire altérée (cvf < 70%) et une fibrose pulmonaire étendue prédisent une mortalité accrue dans la sclérodermie, le risque associé à une pi plus légère reste mal connu.
Diverses inquiétudes existent au sujet des femmes qui présentent une maladie rhumatismale inflammatoire, et plus particulièrement en ce qui concerne leur fertilité et les risques liés à une grossesse dans un contexte thérapeutique parfois compliqué.
En belgique, le syndrome du canal carpien (scc) toucherait environ 10 à 100 femmes sur 1.000, et 5 à 20 hommes sur 1.000. des chiffres peu précis donc, pour une pathologie dont la prévalence semble également variable suivant le pays.
Considérée comme une maladie non auto-immune, la fibromyalgie se caractérise avant tout par des douleurs diffuses, une fatigue sévère et des troubles fréquents du sommeil.à cette souffrance s'ajoutent fréquemment de l'anxiété face à l'incertitude sur un traitement causal possible, ainsi qu'un état dépressif.
La polyarthrite rhumatoïde (pr) fait partie de ces affections dont le traitement est échelonné en plusieurs lignes, en fonction de chaque patient (surtout du niveau d'activité de sa maladie et des éventuels effets indésirables). la réponse thérapeutique est évidemment un facteur clé de l'évaluation, mais elle n'est pas toujours simple à définir et l'aide de devices, permettant la collecte de données au quotidien, pourrait théoriquement être d'une grande utilité.
La pollution compte parmi les principaux facteurs environnementaux pouvant être impliqués dans l'apparition de maladies auto-immunes. deux nouvelles études sur cette problématique ont été évoquées ce 16 novembre au congrès de l'acr.
Bien qu'il s'agisse de deux réalités distinctes, les conséquences de la sédentarité et de l'inactivité physique se rejoignent. quelles sont-elles? à l'inverse, quels bénéfices peut-on tirer d'un mode de vie plus actif? et comment motiver ses patient.es à bouger davantage?
Les entorses de cheville sont les blessures sportives les plus fréquentes. si les plus légères peuvent être traitées sans intervention médicale, d'autres nécessitent un diagnostic et une prise en charge adéquate.
On sait désormais que loin d'être dangereuse, l'activité physique pendant une grossesse non compliquée est bénéfique et doit être encouragée. cela dit, la physiologie de la grossesse et, parfois, la discipline impliquent certains aménagements, notamment chez les athlètes de haut niveau.
Affections très courantes, les tendinopathies sont des lésions de surcharge, le plus souvent dues à une sollicitation trop intense ou prolongée du tendon. un diagnostic posé tôt et une prise en charge adéquate permettent d'éviter l'aggravation et/ou la chronicité de la douleur.
Selon une étude canadienne, les personnes âgées qui consacrent plus de temps aux tâches ménagères ont une plus grande taille de cerveau. c'est plus particulièrement le cas de l'hippocampe, qui joue un rôle majeur dans la mémoire et l'apprentissage, ainsi que du lobe frontal, associé à la cognition.
Une large étude menée par des psychiatres et de psychologues suisses montrent qu'un tiers des enfants et des adolescents ont connu des problèmes de santé mentale lors du premier confinement de mi-mars à fin avril 2020. parents et jeunes adultes ont également subi un stress psychologique important.
Une étude découvre un lien entre la covid-19 et la survenue à une fréquence plus élevée que prévu de myélite transverse aiguë, une complication neurologique rare qui provoque une inflammation de la moelle épinière.
Selon une étude allemande, rien ne vaut des espaces naturels avec des espèces variées de plantes et d'oiseaux pour notre santé mentale. les chercheurs ont également établi un lien indirect entre la biodiversité et la santé physique dans la mesure où le fait d'avoir des espaces plus verts à côté de chez soi encourage à faire de l'exercice.
Pour contrebalancer les effets délétères d'une journée passée assis et ainsi limiter les risques de mortalité liés à un comportement sédentaire, 30 à 40 minutes d'activité physique d'intensité modérée à vigoureuse seraient nécessaires chaque jour.